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Le Mouvement Français pour le Planning Familial (MFPF) a publié un communiqué le 14/0907 pour s’inquiéter de la décision des parlementaires de rendre possible le recours aux tests ADN pour justifier un regroupement familial.
C’est le député UMP Thierry Mariani qui est à l’initiative de l’amendement adopté par la commission des lois l’Assemblée. Il s’en explique, dans un entretien publié par L’Express, insistant sur le fait qu’il s’agit uniquement d’une possibilité et non d’une obligation et sur le fait que la détection peut ne concerner qu’un des deux parents.
Pour le Mouvement Français pour le Planning Familial, il s’agit là d’une entorse à la législation française (article 16 du code civil) qui dispose que le recours aux empreintes génétiques ne peut être ordonné que par un magistrat.
Et le Mouvement redoute qu’une telle "libéralisation" des tests ADN génère de nombreux drames.
« On peut très bien reconnaître un enfant sans en être le père ou la mère biologique. De plus, en France, comme dans tous les pays du monde, les filiations juridiques ne correspondent pas toujours aux filiations biologiques : depuis une vingtaine d’années, les avancées de la génétique ont permis de démontrer que les enfants illégitimes sont beaucoup plus nombreux que l’on ne l’imaginait. Dès lors, que va-t-il se passer pour les enfants adoptés, voire illégitimes mais non révélés ? » explique le Planning Familial.
« Ne laissons pas la peur de l’autre, la frilosité et la suspicion remettre en cause les principes de la République ! » conclut le MFPF.