Les résultats des élections législatives de juin 2007 avaient provoqué comme un soupir de soulagement d’un certain nombre de cadres Verts, qui avaient trouvé dans l’élection de quatre députés (pour trois sortants) comme une preuve que le bilan n’était somme toute pas si mauvais.

La forte participation des Verts [1] aux Journées d’été de Quimper pourrait, elle aussi, laisser penser que les choses vont plutôt bien.

Pourtant, à entendre tant les interventions des ténors du parti que les réactions de la salle lors des réunions plénières qui ont porté sur le devenir du mouvement, il apparaît clairement que le sentiment de la nécessité de « changer » fait consensus.

A écouter la plénière du jeudi (gros fichier .mp3), il est évident que le problème n’est pas limité à un point de doctrine, à une divergence précise quant aux alliances ou à une question statutaire précise. C’est bien le caractère même de l’activité militante des Verts et les relations qu’ils entretiennent entre eux et autour d’eux qui est en jeu.

Les Verts entendent ouvrir les portes, et d’abord les portes intérieures. Et pour cela, ils sont nombreux à se dire qu’il faut faire sauter le verrou que constitue la trop forte prégnance des courants, tout en ne distinguant pas très bien comment pouvoir s’en passer.

Mireille Ferri, qui est chargée de susciter et de conduire le "changement", espère que les Verts auront engagé des transformations décisives d’ici la fin 2007, une nécessité, estime-t-elle, pour se retrouver en ordre de marche à la veille des élections municipales.

Bien entendu, si les réunions portant sur les questions internes ont été des moments forts, il y en eut beaucoup d’autres, soit en plénières, soit en ateliers, à l’occasion desquelles les Verts ont pu échanger leurs interrogations et leurs expériences, sur une gamme très étendue de sujets.

Quelques unes de ces réunions ont été enregistrées. Ces enregistrements (au format .mp3) sont accessibles sur le site des JDE 2007.