La directive vise à permettre une évaluation harmonisée, dans les vingt-cinq Etats européens, de l’exposition au bruit dans l’environnement, au moyen de cartes de bruit stratégiques. Au-delà de cette évaluation, l’objectif est de lancer des plans d’action pour prévenir et réduire les bruits excessifs et de protéger les zones calmes.

Elle cible particulièrement les grandes sources de bruit ambiant que sont les routes, voies ferrées, aéroports, et industries des agglomérations de plus de 100 000 habitants. Sont concernées d’abord les très grandes agglomérations (plus de 250 000 habitants) pour lesquelles devaient être établies, en 2006, des cartes de bruit et qui doivent définir leurs plans d’action au cours de l’année 2007.

En ce début d’année, le site du ministère de l’écologie vient de s’enrichir de plusieurs pages consacrées au bruit. On y trouve notamment des liens vers les cartes de bruit déjà établies.

Plusieurs de ces cartes concernent des sites étrangers. Les parisiens seront probablement plus particulièrement intéressés par la carte de bruit de Paris. Carte interactive, elle permet d’aller assez finement dans le détail. On pourra aussi accéder aux statistiques, jour / nuit, différenciées par arrondissement. En légende on trouvera même une représentation auditive des fameux seuils de décibels.

Mais si le site du ministère de l’écologie s’est ainsi enrichi, la ressource principale demeure le bien-nommé site http://www.bruit.fr/, du Centre d’Information et de Documentation sur le Bruit, sur lequel on trouve, outre les mêmes liens et des explications générales, des renseignements détaillés sur la problématique du bruit dans les différentes régions et communes, ainsi que des indications sur les actions entreprises ici ou là.