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Les trois reportages ont été réalisés par François Ruffin
- 24/10/2006 > La bataille de l’eau (1) :
Les trois majors de l’eau -Suez, Véolia et la Saur- distribuent 80% de l’eau en France. Mais des villes d’irréductibles leur résistent et re-municipalisent leur eau. Par principe, et aussi avec des baisses de factures à la clé...
25/10/2006 > La bataille de l’eau (2) :
Pour un retour de l’eau au service public demeure un obstacle, et pas des moindres : l’inertie d’hommes politiques et de syndicats. Dont beaucoup sont liés à ces multinationales de l’eau...
26/10/2006 > La bataille de l’eau (3) :
Comment Véolia achète la paix sociale via les syndicats ? C’est ce que nous explique Christophe Mongermont, délégué Force Ouvrière à Rennes, au cours d’une balade dans sa ville.
Ces trois reportages, d’environ trois quarts d’heure chacun, peuvent être écoutés sur le site "non-officiel" qui « a pour but de permettre l’écoute en ligne des archives d’une émission de radio "modeste et géniale" : Là-bas si j’y suis. »
Dans le deuxième reportage, François Ruffin et Daniel Mermet évoquent les relations, légales mais très étroites, tissées entre les entreprises de l’eau, et tout particulièrement Véolia (ex-Vivendi), et nombre de responsables politiques de droite, mais aussi de gauche.
Il s’agit là d’une situation sur laquelle les Verts tentent, depuis longtemps, d’attirer l’attention, car elle est de nature à vicier les procédures de décision dans les collectivités. Et ce n’est pas un hasard si, ce vendredi 27 octobre, ils se sont retrouvés (bien seuls) pour demander au Procureur de la République d’ouvrir une enquête sur le lobbying de Suez.
Dans une conférence de presse ce jour, les parlementaires Verts ont dénoncé l’invitation par le groupe Suez de nombreux parlementaires lors de la Coupe du monde de football, y voyant un lobbying déplacé à la veille du débat sur projet de loi sur l’énergie.
De manière plus générale, ils demandent la création d’une commission d’enquête parlementaire au sujet du lobbying en général, "afin de nous doter de règles aptes à départager le lobbying légitime du trafic d’influence".