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« Nous voulons briser le Hezbollah », a déclaré le ministre de la Défense israélien (source).

Rempart contre la menace d’expansion israélienne pour les uns, organisation terroriste pour les autres, le Hezbollah, très présent au sud du Liban, fait l’objet d’une opération d’envergure menée par Tsahal, l’armée israélienne.
« Au troisième jour de son offensive contre le Hezbollah, Israël a poursuivi la destruction systématique des infrastructures routières et électriques et a achevé d’isoler le Liban du reste du monde en renforçant son blocus aérien et maritime, » explique le correspondant de RFI. « Le seul aéroport international du pays, à Beyrouth, a encore été pris pour cible dans la nuit de jeudi à vendredi. En mer, les vedettes de la marine israélienne empêchent tout navire de s’approcher des ports libanais. La dernière voie principale entre le pays et l’étranger, la route Beyrouth-Damas, a été bombardée dans la nuit. Et l’aviation israélienne a détruit tous les ponts qui mènent à la banlieue sud de la capitale, une région de 2km², peuplée d’un demi-million de chiites et considérée comme le bastion du Hezbollah. »
C’est que le Hezbollah représente une menace réelle pour Israël, comme l’indique sa capacité à atteindre, d’un tir de roquette, la ville d’Haifa, située à 35 km au sud de la frontière libano-israélienne ou encore le fait de mettre en péril une vedette de l’armée israélienne.
En capturant des soldats israéliens, le Hamas, en Palestine, et le Hezbollah, au Liban, ont déclenché un conflit que le pourrissement de la situation au Proche-Orient rendait probable. Peut-être cela fait-il partie d’ailleurs de grandes manoeuvres encore plus globales dans lesquelles interviennent Syrie, Iran, Etats-Unis, sur fond de pétrole et de nucléaire.
Et, comme toujours, l’incapacité des institutions à trouver des solutions négociées et pacifiques se paye comptant en destructions et en drames pour les populations civiles.