Les résultas du 1er tour des primaires internes aux adhérents Verts pour désigner le/la candidat(e) à la présidentielle 2007 sont les suivants (source Les Verts [1]) :

  Dominique VOYNET 35,34 %
  Yves COCHET 28,33 %
  Cécile DUFLOT 23,29 %
  Jean DESESSARD 6,81 %
  Alain UGUEN 6,12 %

Le taux de participation a été de près de 63 % des 8 293 adhérents (il était de 60% en 2001).

Un second tour va être organisé au mois de mai pour départager les deux candidats arrivés en tête. Le résultat sera connu le 30 mai.

Relatant ces résultats du 1er tour, Le Monde reprend (comme beaucoup d’autres journaux) un communiqué de l’agence Reuters qui annonce que « selon un sondage TNS-Sofres publié jeudi par Le Figaro, RTL et LCI, Dominique Voynet n’obtiendrait que 1,5% des suffrages au premier tour de la présidentielle, derrière le porte-parole de la Ligue communiste révolutionnaire Olivier Besancenot (4,5%), la porte-parole de Lutte Ouvrière Arlette Laguiller (3%) et la secrétaire nationale du Parti communiste Marie-George Buffet (3%). »

Bon ... mais les sondages , hein, on a appris à s’en défier ces dernières années ...

Le même article du Monde évoque la pétition interne concernant la possibilité que José Bové se présente au nom des Verts [2] et précise que les partisans de la candidature José Bové « ne croient pas qu’une candidature issue du parti des Verts "ait une quelconque chance de faire gagner une gauche anti-libérale". Ils estiment que, de cette façon, "le parti n’atteindra pas les 5 %" à l’élection présidentielle "et sera donc noyé dans des accords Verts-PS" qui ont, selon eux, pour seul objectif "des arrangements locaux pour des places de députés et pour les municipales".

Un autre article du Monde (source) explore la façon dont « quatre ans après le traumatisme du 21 avril 2002, la gauche française se cherche toujours un destin commun. »

On y parle sondage (encore et toujours), unité contre le CPE, « victoire décevante de la coalition de la gauche italienne sur Silvio Berlusconi [qui] a eu l’effet d’une petite douche froide » et éloigne l’idée d’une quelconque primaire de la gauche, risque d’un "21 avril-bis", perspective d’une « candidature "unitaire anticapitaliste", exclusion faite du PS », ...