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Le Figaro, comme de nombreux journaux, s’est fait l’écho de la convention de l’UMP consacrée à l’écologie.
Selon le journal, le « futur candidat de l’UMP » a voulu tenir, sur la question de l’écologie, un discours de « rupture ». Les anciens ministres de l’environnement, Serge Lepeltier et Roselyne Bachelot étaient présents, ainsi que Nicolas Hulot.
Le président de l’UMP, pour qui « la droite doit renouveler en profondeur sa perception de l’écologie », a souhaité « sortir du dilemme sans fin entre l’écologie et la croissance économique », en proposant de « faire de l’écologie un moteur de celle-ci. »
Dans un communiqué du 20/10/05, Les Verts ont dénoncé, au contraire la "continuité" du discours des ténors la droite consistant à « parler beaucoup, n’agir jamais ».
« Alors que les crédits alloués par le Ministère de l’écologie aux associations de défense de l’environnement sont en chute libre, que le débat EPR est en panne faute de volonté politique permettant une expertise indépendante, que la loi sur l’eau votée par la majorité est une caricature de défense du lobby agricole, bref qu’il n’y a pas sous ce gouvernement de véritable politique en faveur de l’environnement digne de ce nom. Il ne suffit pas de truffer un discours de mot « écologie » pour faire oublier le caractère productiviste et anti-écologiste de la droite française, et l’inconsistance de l’actuelle ministre de l’environnement.
Adepte en apparence de la rupture, Nicolas Sarkozy a décidé de suivre à la lettre l’exemple chiraquien : des discours jamais suivis d’actes, » a conclu le porte-parole des Verts Serge Coronado.