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Futura-Sciences fait état d’une étude publiée fin septembre dans la revue Nature.
Du fait de la combustion des énergies fossiles ce sont plus de 25 millions de tonnes de gaz carbonique qui se combinent quotidiennement avec l’eau de mer provoquant une acidification progressive de celle-ci.
Dans les mers les plus froides ce processus pourrait, à relativement court terme (entre 50 et 100 ans, suivant les scénarios), devenir fatal à certains mollusques dont la coquille, calcaire, ne résistera pas à l’acide.
Selon Futura-Sciences, « des expériences en mer ont montré que les coquilles des ptéropodes vivants se dissolvaient effectivement quand l’eau de mer atteignait les conditions corrosives prévues pour l’année 2100. La diminution des ptéropodes pourrait provoquer des réactions en chaîne, puisqu’ils constituent la nourriture de base d’organismes allant du zooplancton à la baleine, en passant par des espèces commercialement importantes comme les saumons dans le Pacifique Nord. »
Les coraux, qui fournissent un habitat pour de nombreuses espèces, sont également menacés par cette acidification.