le 13 avril avait lieu à Orléans le procès des 44 faucheurs volontaires d’OGM transgénique à Pithiviers en aout 2004. Parmi eux Francine Bavay, Yves Contassot, Dominique Plancke. 44 personnes supplémentaires comparants volontaires avaient demandés à être également convoqués.

Le Juge contrairement à ceux de Toulouse et de Riom a refusé leur comparution expliquant notamment que le Procureur avait indiqué le matin que de toute façon il ne requèrerait pas contre ces 44 personnes supplémentaires si le tribunal décidait de les convoquer. Le procès se tiendra sur le fond en septembre, si la Cour d’Appel confirme ce jugement.

C’est assez probable, si l’on extrapole ce qui s’est passé ce 14/04/05 à Toulouse et dont rend compte une dépêche Associated Press.

Le tribunal correctionnel de cette ville avait accepté que l’on juge 222 militants en sus des neuf prévenus cités par le parquet de Toulouse (voir notre brève). Mais le parquet avait fait appel de cette décision. La cour d’appel a tranché en faveur du parquet et son président a annoncé que la cour se saisissait directement au fond du dossier et que sa juridiction jugerait le 20 et 21 septembre 2005 les neuf faucheurs volontaires incriminés.

Enfin, toujours sur cette question des OGM, la mission parlementaire a remis son rapport que mentionne une autre dépêche Associated Press. Un rapport mi-figue mi-raisin qui demande tout à la fois « une pause en 2005 sur les autorisations accordées pour les nouvelles demandes d’essais », en même temps qu’il se prononce en « faveur du recours aux essais en plein champ, sous réserve toutefois de soumettre les autorisations à des conditions plus strictes qu’elles ne le sont actuellement » évoquant notamment de créer des « zones tampon » pour limiter les risques de contamination.

Mais, derrière ces quelques recommandations, le rapport semble vide de toute réflexion de fond sur la biodiversité, sur l’usage des pesticides et sur l’agriculture du 21è siècle. Un rapport qui laisse « atterré » Arnaud Apoteker, de l’organisation écologique Greenpeace France et qui provoque la « consternation » de Corinne Lepage présidente de Cap 21.