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Sur le site Transnationale.org, Mathieu Bouchard, fait état des conclusions d’une étude britannique sur les effets de la culture de colza transgénique sur la biodiversité.
Cette étude, lancée par le gouvernement britannique est d’ampleur, tant par sa durée (4 années) que par l’étendue des surfaces concernées.
La Royal Society vient de publier le volet concernant le colza hivernal qui a consisté à comparer une soixantaine de champs semés de colza transgénique et traditionnel [1].
Selon les termes de Mathieu Bouchard il en ressort que « la dicotylédone, une herbe sauvage qui sert à la fois de nourriture et d’ombre à la faune, est trois fois moins présente dans les champs transgéniques, en raison de l’action du glufosinate-ammonium, l’herbicide contenu dans le colza génétiquement modifié. Conséquence, les insectes désertent les champs transgéniques et se retranchent là où elles peuvent trouver de quoi s’alimenter : dans les cultures traditionnelles ».
Cette étude vient donc renforcer les conclusions précédentes portant sur la culture de plantes génétiquement modifiés (betterave, maïs et colza printanier), qui indiquent qu’une généralisation de ces cultures aurait très probablement de sérieux effets sur la biodiversité.
[1] Le texte intégral de l’étude, en anglais, est disponible sur le site de la Royal Society.