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L’ozone de surface est le produit d’un cocktail d’oxydes d’azote (notamment le dioxyde d’azote, NO2) rejetés en majorité par la circulation automobile, quand le soleil casse les molécules de dioxyde d’azote et déclenche des recombinaisons avec l’oxygène de l’atmosphère.
Le Figaro du 25/03/05 fait état d’une étude menée à Toulouse qui vient d’établir la corrélation entre les pics d’ozone et une augmentation sensible du taux d’infarctus.
L’étude a porté sur une population de près de 400.000 personnes pendant trois ans (de janvier 1997 à juin 1999). « Nous avons ainsi pu observer, explique le docteur Jean-Bernard Ruidavets (Inserm), que plus la concentration d’ozone est élevée, plus le nombre d’infarctus augmente. Nous avons pu voir qu’il existe une relation linéaire entre le taux d’ozone et le nombre d’infarctus. Plus le taux d’ozone est bas, moins il y a d’infarctus. Il apparaît également qu’il s’agit d’une relation à court terme. »
Selon le professeur Jean Ferrières (professeur de médecine à Toulouse), cosignataire de la publication, « cette étude souligne que, sur l’ensemble de la population de l’agglomération toulousaine âgée de 35 à 64 ans, on observe une augmentation de 5% du risque de développer un infarctus pour chaque augmentation de 5 microgrammes par mètre cube d’air de la concentration d’ozone mesurée la veille ».