![]() |
La Tribune, reprenant une dépêche AFP, signale que les cours du pétrole se sont établis à des niveaux records ce mercredi 16/03/05.
A New York, le baril de "light sweet crude" a dépassé le seuil de 56 dollars pour la première fois, en hausse de 1,30 USD par rapport à mardi soir.
A Londres aussi, le Brent de la mer du Nord s’est hissé à un nouveau record à 54,95 USD, en hausse de 1,10 USD sur la séance.
En décidant d’augmenter immédiatement son plafond de production de 500.000 barils par jour, à 27,5 millions de barils par jour (mbj), comme le souhaitait l’Arabie Saoudite, l’OPEP a pourtant tenté de calmer le marché, mais il semble que celui-ci a plutôt vu dans les efforts des pays producteurs d’augmenter leur production la preuve que le cartel peine à suivre le rythme infernal de croissance de la demande, notamment chinoise.
Le gouverneur iranien à l’Opep, Hossein Kazempour Ardebili, s’est voulu rasurant, expliquant qu’« il n’y a pas lieu de s’inquiéter » et que « le marché va se calmer dans les prochaines semaines ».
Possible, mais, pour le moment, ces nouveaux records semblent plutôt donner tort à Thierry Desmaret, patron de Total, qui expliquait en novembre 2004 « sauf événements majeurs, la probabilité est forte que le prix du baril redescende vers 30 dollars l’an prochain. » (voir notre brève).