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Les populations locales, kanak, en ont justement marre de se faire balader depuis des années. Ce sont des centaines d’heures de rencontres qui s’avèrent en fin de compte stériles. Depuis le début l’industriel dit que tout va bien et ce n’est que par la pression que des informations et des améliorations sont arrachées.
Le journal "Les Nouvelles Calédoniennes" de ce mercredi 9 avril illustre bien cette réalité. Alors qu’un article rend compte d’une réunion des populations au Sénat coutumier, Goro Nickel s’affiche dans ce même numéro avec une pleine page de publicité et différents sponsorings.
C’est devant cet autisme de l’entreprise que les populations ont décidé de planter un "bois tabou". Goro Nickel ignorant les réalités locales, les clans vont manifester ainsi fortement leur attachement à leur environnement, avec lequel se vivent quotidiennement des relations sacrées et entières. L’environnement marin ne constitue pas seulement une ressource alimentaire et économique essentielle, c’est aussi une réalité culturelle et sociale primordiale.
Le bois tabou sera planté le samedi 12 avril, sur un îlot proche du site minier.