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Le Monde du 31 août a publié un article sur le désastre des criquets.
On y détaille les circonstances et les conséquences de l’actuelle explosion de la population de criquets pèlerins en Afrique.
Une nouvelle fois, le manque d’anticipation est criant : Michel Lecoq, responsable de l’unité de recherches en acridologie opérationnelle du Cirad à Montpellier (Hérault) explique : "Devant le fléau qui s’annonce, nous vivons à peu près la même chose qu’il y a quinze ans. Il aurait fallu disposer de plans d’urgence pour mobiliser rapidement un fonds de réserve et réagir en deux, trois mois."
Maintenant, les choses en sont arrivées à un tel stade, précise Annie Monard, qu’il faut "avant tout lutter contre l’invasion acridienne pour protéger les cultures, en utilisant des pesticides conventionnels et en minimisant les effets sur la santé humaine, précise Annie Monard. Compte tenu des moyens et des délais, il ne faut pas se leurrer. Nous réduirons la population des criquets pèlerins, mais nous ne stopperons pas sa recrudescence dans les mois qui viennent".