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Rubrique : Monde - RSS Feed

Dernier ajout : mardi 30 décembre 2008.

   1001 manières de mourir dans le monde

Tout d’abord, quelques 57 millions de décès sont constatés chaque année dont 7,5 millions d’enfants de moins d’un an d’après l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

Absence de nourriture de bonne qualité

40 millions de gens meurent de faim chaque année alors que l’on produit 356 kg de céréales par personne (selon l’Atlas de l’Alimentation dans le monde), ce chiffre tombe à un peu plus de 8 millions pour Action Contre la Faim citant le Rapport FAO 2005 L’insécurité alimentaire dans le monde. Selon le FAO, il y aurait 854 millions de personnes sous-alimentées.

Si un milliard de personnes souffrent chaque année de diarrhées (le plus souvent à cause de l’alimentation), 4.5 millions de personnes en meurent chaque année. La diarrhée est actuellement la deuxième cause de décès d’enfants, tuant 1,9 million de jeunes enfants chaque année, principalement par déshydratation.

Un autre rapport de l’OMS montre que plus de 1,1 milliard d’habitants des zones urbaines et rurales n’ont actuellement pas accès à une eau de boisson provenant d’une source améliorée et que 2,6 milliards de personnes ne sont pas raccordées à des systèmes d’assainissement de base. Cette situation a des effets particulièrement marqués chez les enfants. L’OMS estime en effet qu’en 2005, 1,6 millions d’enfants de moins de 5 ans (soit en moyenne 4500 par jour) sont morts faute d’accès à une eau saine ou par manque d’hygiène.

La carence en vitamine A rend aveugle 500 000 enfants chaque année selon l’Atlas de l’Alimentation dans le monde, et 13% (740 millions de gens) sont carencés en iode (provoque des retards mentaux et hypertrophies de la thyroïde). Il convient d’ajouter que l’industrie alimentaire dépense chaque année 40 milliards de dollars pour la publicité (500 fois le budget de l’OMS pour les questions nutritionelles).

L’OMS estime qu’il y a plus de 180 millions de diabétiques dans le monde et qu’il y en aura plus du double en 2030 : d’après les estimations, 1,1 million de personnes sont mortes du diabète en 2005 et près de 80 % des décès dus au diabète se produisent dans les pays à revenu faible ou moyen. Ils risquent d’ailleurs d’augmenter de plus de 80 % dans les pays à revenu moyen de la tranche supérieure entre 2006 et 2015.

Cancer

Le cancer est l’une des principales causes de décès dans le monde. On estime à 7,6 millions le nombre des décès provoqués par cette maladie en 2005 et à 84 millions le nombre de ceux qui surviendront au cours des dix prochaines années si des mesures ne sont pas prises.

3 types de cancer peuvent être attribués à la surexposition aux UV, et ce sont entre 41 000 and 71 000 morts annuelles dans le monde selon l’OMS

Le tabagisme reste la principale cause de décès évitable dans le monde, puisqu’il est à l’origine de 5 millions de décès chaque année selon l’OMS : responsable de 90 % des cas de cancer du poumon, il est associé à bien d’autres types de cancer, comme le cancer du col de l’utérus ou le cancer du rein, ainsi qu’à l’emphysème, à la bronchite.

Environnement

Citron-vert en avait déjà parlé : près de 24% des maladies dans le monde sont causés par des expositions environnementales qui peuvent être évitées. Le rapport de l’OMS sur ce sujet en outre que plus de 33% des maladies qui touchent des enfants de moins de 5 ans sont causées par des expositions environnementales. En prévenant les risques liés à l’environnement on pourrait sauver les vies de près de quatre millions d’enfants par an, surtout dans les pays en développement.

L’OMS rappelle que chaque année "la pollution tueuse des cuisines est responsable de la mort de 1.5 million de personnes" dont près des deux tiers en Afrique et en Asie du Sud-Est.

Au total, ce sont 13 millions de décès dus annuellement à des causes environnementales évitables. Les quatre principales maladies influencées par un environnement de mauvaise qualité sont la diarrhée, les infections des voies respiratoires inférieures, différentes formes de lésions involontaires et le paludisme.

Epidémies

Au niveau mondial, le SIDA engrange 5 millions de nouveaux cas, plus de 3 millions de morts, dont 570 000 enfants.

La tuberculose vient au deuxième rang : chaque année près de 9 millions de cas de tuberculose évolutive et deux millions de décès sont constatés. Dans les pays à forte prévalence de tuberculose, les programmes VIH doivent renforcer la prévention, le diagnostic et le traitement de la tuberculose. Ces mesures et d’autres sont recommandées dans la politique de l’OMS sur les activités dirigées à la fois contre la tuberculose et le VIH.

Enfin, le paludisme touche 500 millions de personnes provoquant au moins un million de décès, l’OMS l’estimant à plus de 2 millions . Elle est la parasitose tropicale la plus importante.

D’après de nouvelles données de l’OMS, la rougeole provoque de moins en moins de morts dans le monde (873 000 en 1999 mais 345 000 en 2005). En Afrique, ce recul est de 75 % (de 506 000 à 126 000 sur la même période).

Cardiopathies

Les cardiopathies représentent aujourd’hui la principale cause de mortalité dans le monde et constituent un poids financier considérable pour les organismes et services de santé. 17 millions de personnes meurent chaque année de maladies cardio-vasculaires, et 80% de ces décès surviennent dans les pays à revenu faible et moyen selon la World Heart Federation.

Selon les estimations de l’OMS, 80 millions de personnes ont une bronchopneumopathies obstructives chroniques (BPCO) modérée à sévère, et 3 millions de personnes sont mortes de BPCO en 2005. L’OMS prévoit que BPCO deviendra la quatrième cause des morts dans le monde entier en 2030.

Grossesse et petite enfance

D’après des chiffres récents de l’OMS, près de 530 000 femmes meurent chaque année pendant la grossesse ou l’accouchement (99 % dans les pays en développement), plus de trois millions d’enfants sont mort-nés, plus de quatre millions de nouveau-nés meurent au cours des premiers jours ou des premières semaines de vie. Au total, ce sont 10,6 millions d’enfants qui meurent chaque année avant leur cinquième anniversaire.

Parmi ces dix millions d’enfants, beaucoup de diarrhée, du VIH/SIDA, du paludisme, d’infections respiratoires ou de pneumonie. Il existe des interventions efficaces contre ces maladies - répertoriées dans la liste OMS des médicaments essentiels -mais on ne sait pas toujours comment utiliser au mieux ces médicaments chez l’enfant et l’on manque de formulations pédiatriques. Dans 16 pays, dont 14 se trouvent en Afrique, les taux de mortalité chez les moins de cinq ans sont plus élevés qu’en 1990.

Selon l’OMS, chaque année, plus d’un demi-million de femmes meurent suites à des complications de la grossesse ou de l’accouchement. Il y a aussi environ 80 millions de grossesses non désirées, dont 45 millions sont interrompues (19 millions d’avortements ne sont pas médicalisés, dont résultent 70 000 décès et des millions d’incapacités permanentes).

Toujours selon une étude publiée par l’OMS , les femmes ayant subi des mutilations génitales féminines sont bien plus exposées que les autres à des difficultés lors de l’accouchement. Leurs enfants risquent aussi davantage de mourir. En Afrique, sur 1000 accouchements, 10 à 20 décès de nouveau-nés de plus que dans d’autres continents sont dus aux mutilations génitales féminines.

A noter aussi qu’on ne dispose pas actuellement de chiffres etayés sur le plan mondial sur le nombre de décès dus à des violences conjugales.

Autres types de violence

Chaque année les accidents de la route tuent environ 1,2 million de personnes et blessent ou rendent handicapées des millions d’autres selon l’OMS. La plupart des décès sont évitables. Dans de nombreux pays à bas ou moyens revenus, les usagers de deux roues - particulièrement les motocyclistes - représentent plus de 50% des blessés ou des tués sur la route. Les blessures à la tête constituent le principale cause de décès et d’incapacité chez les motocyclistes et le coût de ces blessures est élevé car elles requièrent des soins médicaux spécialisés ou une longue réadaptation.

L’OMS estime à près d’un million de décès annuels dus au suicide.

Handicaps

L’OMS avait déjà estimé que 161 millions de personnes souffraient de déficiences visuelles imputables à des maladies oculaires comme la cataracte, le glaucome et la dégénérescence maculaire. Dans les faits selon une autre estimation, toujours de l’OMS, ce sont 314 millions de personnes souffrant de déficience visuelle dans le monde.

50 millions souffrent d’épilepsie et 24 millions de la maladie d’Alzheimer et d’autres démences. Chaque année, presque 7 millions de personnes meurent des suites de troubles neurologiques.

   Démographie de l’immigration en France

L’INSEE a publié un petit document de synthèse (.pdf de 96 Ko) inspiré de l’ouvrage Les immigrés en France - édition 2005 de la collection Références.

Après avoir doublé entre 1946 et 1975, le nombre d’immigrés a ensuite progressé de façon très modérée, mais leur part dans la population est restée stable. En 1999, ils représentaient 7,4 % de l’ensemble de la population résidant en France métropolitaine.

Alors que dans les années 50 et 60 l’immigration venait répondre aux besoins nés de la reconstruction puis de la croissance, le regroupement familial et les demandes d’asile ont ensuite pris une part croissante.

Les femmes constituent désormais la moitié des immigrés en France et leur taux d’activité a fortement progressé entre 1992 et 2002 (+7,8 points contre +4,7 pour les non-immigrées). Il reste cependant sensiblement inférieur au taux d’activité des femmes non-immigrées (quelque 60% contre 80%, dans la tranche d’âges 25 - 50 ans).

Toutefois, l’immigration n’est pas endogame. « Sur les 14 millions de couples, mariés ou non, avec ou sans enfants, dénombrés en 1999, 860 000 sont formés de deux immigrés (soit 6,1 %) et 960 000 sont des couples mixtes (6,8 %). Autrement dit, plus de la moitié des couples (53 %) composés d’au moins un immigré sont des couples mixtes, » indique le rapport.

L’étude s’attarde ensuite sur la question de l’emploi, pour signaler que les immigrés sont plus souvent que les autres exposés au chômage : en 2002, leur taux de chômage s’élève à 16,4 %, soit le double de celui des non-immigrés. Mais ce chômage de l’immigration est très différencié. Il touche peu les plus anciennes générations (venues d’Espagne, d’Italie ou du Portugal). En revanche, les immigrés originaires du Maghreb, d’Afrique subsaharienne ou de Turquie ont des risques de chômage très élevés : parmi les actifs âgés de 25 à 59 ans, plus d’un sur cinq est au chômage.

   25 pays en quête d’accord

Selon les termes de La Tribune.fr le sommet qui réunissait à Bruxelles les 25 pays de l’Union Européenne « s’est achevé peu après minuit, dans la nuit de vendredi à samedi, sur un échec total ».

L’objet de ce sommet était essentiellement d’adopter un projet de budget pour les années 2007-2013.

« Au coeur du problème, explique La Tribune, figurait la question du rabais dont bénéficie la Grande-Bretagne sur sa contribution aux dépenses communautaires. La plupart des autres pays, la France en tête, réclamaient une remise en cause de ce mécanisme qui voit les sommes remboursées au Royaume-Uni par les autres pays croître au fur et à mesure que les besoins de l’Europe augmentent - et notamment du fait des dépenses liées à l’élargissement de l’Union ».

Mais Londres a refusé toute concession sur cette question, y compris quand les nouveaux entrants de l’Union, pourtant les pays les moins développés du continent, ont proposé de réduire leurs demandes financières pour permettre de dégager un accord.

Tony Blair a défendu sa position, soulignant que "si nous voulons supprimer le rabais britannique, nous devons supprimer la raison pour ce rabais. C’est une anomalie à cause d’une anomalie", a-t-il ajouté, rappelant que 40% du budget européen étaient engloutis par la politique agricole commune. Pour lui, il n’était pas acceptable que le projet de budget 2007-2013 prévoie de dépenser sept fois plus pour l’agriculture que pour les sciences, la technologie, la recherche, le développement et l’éducation.

Tony Blair, qui se trouve prendre le 1er juillet la présidence de l’Union pour six mois, considère que le moment est bien choisi pour lancer "un débat fondamental" sur l’avenir de l’Europe.

Mais, selon la Tribune, « si débat il y a, il risque de s’ouvrir dans une ambiance particulièrement délétère, le sommet de vendredi ayant suscité des rancoeurs qui seront difficiles à surmonter. » Pour preuve ces propos de Jean-Claude Juncker, président de l’Union jusqu’à la fin du mois, cités par le journal : "j’ai eu honte lorsque j’ai entendu l’un après l’autre tous les nouveaux pays membres - tous plus pauvres les uns que les autres - dire que dans l’intérêt d’un accord ils seraient prêts à renoncer à une partie de leurs exigences financières. J’ai eu honte."

   Belgique : l’homoparentalité autorisée

Voilà qui révèle un avant-goût de ce qui arrivera en France et des arguments qui ne manqueront pas de revenir, certainement invariablement.

Le vote du jeudi 20 avril est définitif. Le Sénat belge a approuvé sans aucun amendement à la suite d’un vote très serré : 34 voix pour, 33 contre et 2 abstentions le projet de loi autorisant l’adoption par des personnes de même sexe. Si les sénateurs socialistes et écologistes ont voté en faveur, les libéraux flamands se sont montrés divisés. Quant aux libéraux francophones, ils ont voté contre avec les sociaux-chrétiens et l’extrême-droite.

Un amendement a été évité de justesse grâce à une abstention. Il visait à limiter l’adoption uniquement lorsque l’adopté est un descendant d’un de deux parents comme c’est le cas au Danemark. La législation belge dépasse donc le cadre existant dans certains pays scandinaves : contrairement aux Pays-Bas, elle permet même l’adoption d’enfants étrangers. Les Belges se placent donc sur un pied d’égalité avec les Anglais, les Gallois et les Suédois pour une adoption sans restriction.

Après le mariage homosexuel acquis en 2003, les couples homosexuels belges pourront désormais suivre les mêmes règles dans le parcours d’adoption que les couples hétérosexuels, qu’ils soient mariés ou non.

Différentes thèmatiques ont dominé le débat, notamment le rôle des experts pour déterminer la compatibilité des couples homos avec l’épanouissement des enfants. Le débat sur ce que serait le milieu idéal n’a pas vraiment permis un consensus. Le sénateur socialiste Philippe Mahoux a pointé du doigt ceux qui tentaient de limiter ce que serait le milieu idéal "où le père et la mère seraient unis par les liens du mariage avec des critères de fidélité et des convictions particulières", ce qui reviendrait à exclure beaucoup d’enfants des vraies possibilités de s’épanouir.

Isabelle Durant, du parti ECOLO a souligné qu’"il ne s’agit pas de savoir si les homosexuels peuvent ou non avoir des enfants. Ils en ont d’ailleurs et continueront à en avoir quoi que nous votions aujourd’hui. La question est de savoir si nous voulons que ces enfants aient droit à deux parents responsables."

Elle a par ailleurs fait remarqué le problème des entretiens accordés à une personne célibataire alors que celle-ci est en fait en couple : "Cela veut donc dire qu’il n’y a pas de « vérification » de la deuxième personne dans le cadre de l’accompagnement psychologique. Cela n’est pas normal et pourrait même être dangereux pour l’enfant."

Un argument soulevé par la droite concernait la mise en difficulté des couples hétérosexuels candidats pour des enfants provenant de pays étrangers : en effet ces pays risqueraient de refuser par précaution les adoptions en provenance de la Belgique. Mais, comme le fait remarquer la sénatrice Isabelle Durant, "certains pays refusent de voir leurs enfants adoptés par des couples non mariés mais ce n’est pas pour autant qu’ils ne collaborent plus avec la Belgique".

Par ailleurs, un autre débat parlementaire viendra bientôt occuper le Sénat belge sur un sujet proche : la parentalité sociale. Qu’est-ce donc ? La parentalité sociale qualifie la situation dans laquelle une personne assume des fonctions parentales (telles que l’hébergement, l’éducation et la prise en charge) alors qu’elle n’est pas un de deux parents. Elle pourrait ainsi assumer l’ensemble de l’autorité parentale. Cette personne peut être par exemple le nouveau partenaire conjugal, mais aussi un membre de la famille (grand-parent,...).

La question de l’intérêt supérieur de l’enfant aura été au centre des discussions : chacun pouvait se prévaloir de la légitimité et de la dignité de chercher le bien-être des enfants ; ce leitmotiv obscur revient à dire que de part et d’autre chacun a en tête le bien-être d’un enfant qui sera adopté dans une famille en plus de la revendication de ces adultes égoïstes. Nul doute que ce principe sera invoqué sans grande originalité lorsqu’un tel débat reviendra en France, disons dans 10 ans...

   Acier en fusions

Selon Reuters, le conseil d’administration d’Arcelor a rejeté dimanche 29/01/06, à l’unanimité, l’offre d’achat de 23 milliards de dollars (18,6 milliards d’euros) du groupe indien Mittal Steel et a recommandé à ses actionnaires de ne pas lui apporter leurs actions.

- Arcelor, né de la fusion il y a quatre ans des sidérurgistes français Usinor, luxembourgeois Arbed et espagnol Aceralia, employe plus de 90.000 personnes et produit un peu plus de 45 millions de tonnes d’acier. C’est le numéro 2 mondial.
- Le numéro 1, Mittal Steel, en produit près de 60 millions et emploie 220.000 salariés.
- Les deux groupes ne sont pas présents sur les mêmes marchés. Mittal est davantage implanté en Europe de l’Est et en Amérique du Nord tandis qu’Arcelor est plutôt présent en Europe de l’Ouest et en Amérique du Sud.

S’ils fusionnaient, l’ensemble représenterait environ 12% de la production du secteur de la sidérurgie, qui est relativement éclaté. Ce taux représente, selon certains analystes (et, visiblement, selon Lakshmi Mittal qui dirige le groupe qui lance l’OPA) la "taille critique" qui permettrait de bien se positionner dans l’hypothèse probable du développement de la concurrence chinoise.

DH Net l’explique en ces termes : « Selon des analystes, un géant chinois, produisant quelque 30 millions de tonnes d’acier par an, pourrait surgir dès 2007-2008. La Chine compte déjà un sidérurgiste, Shanghai Baosteel, pointant au 6e rang mondial avec 21,4 millions de tonnes produites en 2004. Le marché est tiré par la Chine qui, après avoir massivement importé, se dote de son propre outil de production pour répondre à sa croissance économique exponentielle. »

C’est d’ailleurs ce qu’explique Lakshmi Mittal qui dit sa volonté de « créer une industrie durable », avec des « synergies sans précédent », précisant « nous n’envisageons aucune fermeture d’usine avec cette combinaison » (source).

Cette précision s’adresse, bien sûr, aux salariés d’Arcelor qui détiennent ensemble 1,94% du capital de leur société et dont l’un des représentants au Conseil d’Administration, Michel Marti, dit craindre les intentions de Mittal (source).

Même écho de la centrale syndicale belge FGTB qui s’inquiéte de « la brutalité des restructurations » menées par Mittal Steel auparavant et estime qu’ « il n’y a aucune raison d’être optimiste » (source).

De son côté l’Etat luxembourgeois, principal actionnaire d’Arcelor, avec 5,62% du capital, exprime ses craintes sur l’aspect « apparemment hostile » de l’offre de Mittal en soulignant « l’absence de consultation préalable » tant avec lui qu’avec la direction d’Arcelor.

Même son de cloche de la part du ministre français de l’Economie et des Finances Thierry Breton qui s’est dit « très étonné de la façon de procéder » du groupe indien qui a lancé son OPA « sans contacts préalables, comme ça, du jour au lendemain », c’est-à-dire d’une façon « contraire aux règles de gouvernance » économiques modernes (source).

   Amérique du Nord : objectif sécurité et prospérité

Initié en Mars 2005 à Waco (Texas) puis rediscuté à Cancun (Mexique) en 2006, à Montebello (Canada) en Août 2007 et à la Nouvelle Orléans en Avril 2008, ce projet est porté par les présidents Stefan Harper (Canada), Felipe Calderon (Mexique) et George W. Bush (USA), tous trois fervents conservateurs. L’objectif à atteindre est le suivant : un seul marché, une seule frontière économique, et un seul système officiel de sécurité d’ici 2010.

A première vue, il pourrait s’agir d’une bonne chose, une sorte d’Union européenne américaine. Seulement voilà : personne ou presque n’est au courant de cette ambition, tant aux USA qu’au Canada ou au Mexique. Aucun grand média n’a relayé l’information et les pouvoirs politiques se sont bien gardés de chercher à informer leurs citoyens. Ne faut-il y voir le signe d’intentions moins respectables qu’il n’y paraît ?

Les auteurs de ce projet sont les membres du Conseil Canadien des Chefs d’Entreprise, le Consejo Mexicano de Asuntos Internacionales mexicain et le Councile of Foreign Relations américain. Or cette dernière instance (proche conseillère de l’administration Bush dans ses guerres impérialistes) a demandé à ce que « le Canada soit "effacé" d’ici 2010 » (source article de juillet 2007 du site canadien Mondialisation) . Le Councile of Foreign Relations nourrit deux ambitions : la première est de mettre à disposition des grandes entreprises américaines (qui sont très bien représentées dans les trois instances ci-dessus) les formidables ressources canadiennes (telles que le pétrole, l’eau potable et l’énergie hydroélectrique au Québec). La seconde est de forcer le Canada et le Mexique à s’aligner sur la politique étrangère étasunienne. En effet, on comprend aisément que, s’il devait naître une sorte d’Union Nord Américaine, un seul membre dominerait complètement les autres et pourrait donc imposer sa volonté. Sous couvert d’ « Intégration Continentale » (autre nom donné au projet), le Partenariat de Sécurité et de Prospérité de l’Amérique du Nord n’est ni plus ni moins que la colonisation du Mexique et du Canada par les Etats-Unis. (source Mondialisation)

Mais si cela devait vraiment se faire, comment fonctionnerait cette Union à la botte des Etats-Unis [1] ? Concrètement, un Competitiveness Coucnile (Conseil de Compétitivité) serait mis en place. Composé de 30 membres (des militaires, des industriels et des financiers), il serait chargé d’établir les priorités du programme PSP (ou SPP en anglais) et de piloter le processus d’intégration profonde grâce à des transformations gouvernementales dans les trois pays. Le hic est que ces hommes gouverneraient dans les faits des citoyens qui ne les connaîtraient pas, ne les éliraient pas et devant lesquels ils ne seraient pas responsables.

Ce projet, hélas très sérieux quoique délirant, envisage même à l’horizon 2025 de faire passer les économies des 3 pays sous la coupe d’une nouvelle monnaie, l’Améro, pour remplacer le dollar américain, le dollar canadien et le peso mexicain. Et c’est, bien sûr, la Réserve fédérale américaine qui contrôlerait l’émission de cette nouvelle monnaie ! Réserve fédérale par ailleurs sous l’influence des mêmes financiers et industriels qui veulent pousser à la création de cette super forteresse nord-américaine. Une telle mainmise économique les exonèrerait d’avoir à demander l’avis des gouvernements (ne parlons pas des citoyens) pour mener les politiques de leur choix, qu’il s’agisse de la guerre contre le terrorisme ou de l’exploitation systématique et suicidaire des ressources de la planète.

En sommes-nous déjà là ? Non, pas tout à fait. Le processus de ratification du partenariat entres les trois pays semble enrayé depuis la dernière réunion d’avril 2008 à la Nouvelle-Orléans, sans doute dans l’attente du résultat du scrutin présidentiel des Etats-Unis. Passé novembre 2008, le processus reprendra … ou sera enterré, au moins l’espérons-nous. Il y a là un enjeu supplémentaire, et non des moindres, des élections présidentielles américaines : s’opposer à la destruction des démocraties nord-américaines par, sous couvert de sécurité, la dictature de la finance.

   "Planète Vivante", pour combien de temps ?

« Les nouvelles ne sont pas bonnes. Le Rapport Planète Vivante 2006 confirme que nous utilisons les ressources de la planète plus vite qu’elles ne peuvent se renouveler - les dernières données disponibles (pour 2003) indiquent que l’Empreinte Ecologique de l’humanité, notre impact sur la planète, a plus que triplé depuis 1961. A présent, notre empreinte excède d’environ 25% la capacité du monde à se régénérer, » explique, dans l’introduction, James P. Leape Directeur général du WWF International.

Deux ans après la précédente édition, le rapport Planète Vivante 2006 (.pdf de 4.9 Mo) confirme l’importance du travail mené par le WWF (World Wildlife Fund). On trouve dans ce document d’excellentes explications, de nombreux graphiques très parlants, des tableaux récapitulatifs précis et des cartes.

L’une de ces cartes étonnera par son aspect inhabituel :

Elle figure les empreintes écologiques des différentes nations. Le volume occupé par chaque pays y représente la part de l’empreinte totale de ce pays dans l’empreinte globale de l’humanité. (En outre, les couleurs indiquent les empreintes par personne.)

« Depuis la fin des années 80, nous sommes en dépassement, » expliquent les auteurs du rapport.« En 2003, l’Empreinte Ecologique a dépassé la biocapacité de la Terre d’environ 25%. En réalité, la capacité régénératrice de la Terre n’arrive plus à suivre la demande : l’homme transforme les ressources en déchets plus vite que la nature ne peut transformer ces déchets en ressources. L’humanité ne vit plus des intérêts de la nature mais attaque son capital. Cette pression croissante sur les écosystèmes cause la destruction ou la dégradation d’habitats et la perte permanente de productivité, menaçant à la fois la biodiversité et le bien-être humain. Combien de temps cela sera-t-il encore possible ? Un scénario modéré de « business as usual », basé sur les projections des Nations Unies (de croissance lente des économies et populations) suggère qu’à la moitié du siècle, la demande humaine vis-à-vis de la nature sera le double de la capacité productive de la biosphère. A un tel niveau de déficit écologique, l’épuisement des ressources écologiques et l’effondrement à grande échelle d’écosystèmes deviennent de plus en plus probables. »

Une source d’information et de réflexion bien utile.

   10 sujets dont le monde n’entend pas assez parler

Cette liste présente un "large éventail de sujets de préoccupation pour nombre de personnes dans le monde", et le but du département est de "contribuer à accroître la sensibilisation à ces questions", telle est l’ambition de Shashi Tharoor, le sous-secrétaire général à la communication et à l’information publique.

"Les médias et l’ONU partagent l’ambition de diffuser des informations sur ce qui se passe autour du monde au public. Mais les journalistes sont souvent inondés de sujets qui se cherchent toutes à conquérir l’attention des journalistes et du public. Notre but est de leur montrer plus simplement que les problèmes importants ne font pas la une."

En 2005, les sujets suivants avaient été développés :

Somalie : quelques pas accomplis sur la voie d’une paix fragile dans un pays détruit : que sont devenus nos sacs de riz ?


Lacune tragique dans les soins de santé destinés aux femmes : savez-vous ce qu’est la fistule ?


Le devoir de protéger

Une crise humanitaire au Nord de l’Ouganda exige une attention soutenue : le Conseil de sécurité a seulement abordé la situation en Ouganda en tant que point à l’ordre du jour de son agenda le 19 avril dernier... « En Ouganda, la situation est aussi grave que lorsque j’ai pris la parole au Conseil de sécurité il y a deux ans, mais pour la première fois nous avons l’espoir d’améliorer les choses », avait notamment déclaré Jan Egeland, Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires.

1000 personnes meurent chaque semaine à cause de la violence ou encore des maladies dans les camps de déplacés.

« Pour la première fois, lors de ce sommet, nous sommes convenus que les États n’ont plus le droit de faire ce qu’ils veulent à l’intérieur de leurs propres frontières, mais qu’au nom de l’humanité, nous avons le devoir commun de protéger les peuples là où leur propre gouvernement ne le font pas  », avait déclaré Tony Blair lors du sommet mondial de l’ONU en 2005. Ce devoir de protéger, auquel s’est pleinement rallié le Conseil de sécurité fin avril 2006, ne semble pas encore tout à fait opérationnel.

Cette tragédie rejoint celle du Darfour : à propos de l’absence des pays occidentaux dont aucun ne s’est manifesté pour une éventuelle opération de maintien de la paix au Darfour, Jan Egeland avait estimé qu’ils « n’avaient pas été très courageux  ».

Il avait par ailleurs précisé « Nous n’avons que le dixième des sommes dont nous avons besoin. Un seul donateur - le Royaume-Uni - a donné plus que l’année dernière. Certains ont donné la même chose voire moins ».


Sierra Leone : consolidation d’une paix durement obtenue : la suite de la guerre civile qui a fait au moins 75 000 morts qui se conclura par la présence de l’ancien président libérien Charles Taylor au Tribunal spécial pour la Sierra Leone comparaissant pour crimes de guerre.


Agir en faveur du développement : le développement des institutions de défense des droits de l’homme : plus d’une centaine d’institutions nationales sont apparues ces dernières années.


Cameroun : produire en l’absence de données sur la difficulté pour un agriculteur de produire sans savoir les prix de vente.


L’île après le cyclone : la Grenade se débat pour se remettre de la dévastation qui note que "la plupart des habitations sont en ruine ; ce qui montre bien que le relèvement, après une catastrophe, nécessite un appui soutenu de la part de la communauté internationale."


A huis clos : la violence contre les femmes : l’Organisation mondiale de la santé (OMS) rapporte qu’au Royaume-Uni, 40 % des victimes féminines d’homicide ont été tuées par leur mari ou leur petit ami.


Une alternative viable : restreindre les drogues illicites grâce au développement et les activités de substitution.


Environnement et santé : lumière nouvelle sur la progression des maladies infectieuses


2006 : les nommés sont...

Cette année 2006, ce sont les sujets suivants qui sont développés :

1. Libéria : défis du développement après les années de guerre civile.

2. « Lost in migration » : les défis pour les demandeurs d’asile dans un contexte de lutte contre l’immigration clandestine. Un jour, on réformera peut-être d’ailleurs l’OFPRA dont le budget n’est pas pour honorer les demandes de ceux qui ont dû subir et non choisir leur départ. Leur nombre ne fait que diminuer par ailleurs dans le monde depuis 25 ans (et la tendance est la même France).

3. La situation humanitaire en République démocratique du Congo à l’approche d’élections historiques. Juillet sera peut-être le mois où la reconstruction commencera.

4. La tragédie cachée des enfants du conflit au Népal.

5. Somalie : l’insécurité exacerbe les conséquences de la sécheresse. 8 millions de gens sont en danger dans le Corne de l’Afrique.

6. La fragilité des réfugiés prolongés : des millions de personnes sans solution à l’horizon. Loin des conflits actuellement médiatisés, plus d’un million de réfugiés (sur 9 millions)sont en Afrique subsaharienne, dont la plupart sont en Guinée, au Kenya, en Tanzanie, ou encore en Zambie.

7. La reconstruction après le tremblement de terre en Asie du Sud-Est.

8. « Behind bars, beyond justice » : les enfants des conflits maintenus abusivement en détention (1 million à travers le monde).

9. Des luttes pour l’eau aux ponts de la coopération : le maintien de la paix par le partage de l’eau. L’ONU a déclaré par ailleurs que 2006 serait une année de sensibilisation aux problèmes engendrés par la désertification.

10. Côte d’Ivoire : les « médias de la haine », menace pour la paix et la réconciliation. 700 000 déplacés tout de même. Jan Egeland, le coordinateur des urgences a estimé que les civils ivoriens étaient les plus mal protégés du monde. Il a appellé à une action immédiate "quand les médias de la haine appelle dans un style rwandais à des attaques contre des civils sans défense"


Faut-il "réhausser" les relations UE-Israël ?

mardi 30 décembre 2008par Philippe Ladame

Dans un communiqué du 30/12/08, l’euro-députée Verte Hélène Flautre estime qu’il faut exiger la suspension immédiate du réhaussement des relations UE- Israël.

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Solidarité avec le Tibet

dimanche 30 mars 2008par Philippe Ladame

Un mouvement de soutien aux Tibétains est en train de se développer, notamment au niveau des collectivités locales.

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Nouvelle Calédonie : l’Accord de Nouméa renforcé par l’ONU

samedi 23 juin 2007par Yves Caron

Alors que les dernières élections législatives ont vu la victoire de deux candidats remettant en cause la lecture admise de l’Accord de Nouméa, ce même accord est salué dans un récent projet de résolution.

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Belgique et Irlande se mettent aux Verts

jeudi 14 juin 2007par Philippe Ladame

Dans ces deux pays, les Verts ont obtenu de bons résultats électoraux ... et les responsabilités qui vont avec.

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La sécheresse arrive

lundi 11 juin 2007par Gilles Pradeau

Conséquence du dérèglement climatique, l’agriculture se montre évidemment frappée par la sécheresse.

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Les Verts renoncent à participer au gouvernement

samedi 9 juin 2007par Philippe Ladame

Malgré un faible pourcentage des voix aux élections, les Verts pourraient entrer au gouvernement. Ils y renoncent. C’est en Irlande.

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Réformer l’ONU : vers un parlement mondial ?

mardi 24 avril 2007par Gilles Pradeau

Si le Conseil de sécurité a sa composition figé dans le XXe siècle, l’idée d’une deuxième assemblée mondiale, cette fois-ci parlementaire, fait son chemin.

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Les agonies du Darfour

lundi 11 décembre 2006par Philippe Ladame

Le jour même d’une mobilisation internationale pour le Darfour, l’attaque d’un convoi humanitaire faisait trente victimes nouvelles.

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Les chiffres du SIDA 2006

mercredi 22 novembre 2006par Gilles Pradeau

4,3 millions de nouvelles infections en 2006 selon le nouveau rapport ONUSIDA/OMS, et 39,5 millions de personnes séropositives dans le monde : l’Afrique subsaharienne reste la zone où deux tiers des nouvelles contaminations ont lieu.

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Amazone, contre la déforestation

mercredi 27 septembre 2006par Philippe Ladame

Un état du brésil entreprend une grande opération de reboisement.

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ONU : Comment améliorer le maintien de la paix ?

mercredi 23 août 2006par Gilles Pradeau

Souvenir, souvenir... Mitterrand proposait en 1991 de laisser à la disposition du secrétaire général de l’ONU un contingent de 1000 hommes. Une idée restée au placard comme les autres...

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Conseil des Droits de l’Homme : séparer le constat des actions

mardi 22 août 2006par Gilles Pradeau

Toujours sans aucun pouvoir de contrainte, le Conseil des droits de l’homme a des sessions d’examen plus longues (10 semaines) et les nouvelles procédures. Une des tâches importantes sera de mettre en place le mécanisme d’examen périodique universel des états.

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Quelles propositions de réforme du Conseil de Sécurité de l’ONU ?

mercredi 16 août 2006par Gilles Pradeau

Reflet d’un monde qui n’existe plus aujourd’hui, le Conseil de sécurité se compose de cinq membres permanents (France, Royaume-Uni, Etats- Unis, Russie et Chine) et de 10 non-permanents.

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Casques verts, casques blancs à l’ONU ?

lundi 14 août 2006par Gilles Pradeau

Les casques bleus sont connus et il existe d’autres idées de corps pour l’ONU pour des forces civiles et la protection de l’environnement. L’expérience du Liban montre toute la pertinence de ces projets.

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Les autochtones toujours aussi mal protégés

mercredi 9 août 2006par Gilles Pradeau

Depuis 1994, chaque 9 août célèbre ces populations autochtones autout du monde. En terme de droits fondamentaux, il reste beaucoup à faire, comme en Colombie ou en Guyane française.

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La solution guerrière

dimanche 16 juillet 2006par Philippe Ladame

Une fois encore le Proche-Orient s’embrase, comme s’il n’y avait d’issue que dans la guerre.

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Bientôt une convention internationale sur les armes ?

lundi 26 juin 2006par Gilles Pradeau

La lutte contre le commerce illicite des armes légères, qui fait chaque jour plus de 1 000 morts dans le monde, fait l’objet d’une conférence internationale de 2 semaines à partir de lundi à l’ONU.

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Claude Yabanda toujours emprisonné

vendredi 9 juin 2006par Philippe Ladame

Arrêté le 29 avril dernier, le militant de l’opposition Claude Yabanda est toujours détenu non loin de Bangui, capitale de la République centrafricaine.

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Des dictatures au Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU

mercredi 10 mai 2006par Gilles Pradeau

Le Pakistan, la Russie et l’Arabie Saoudite sans parler de la Chine ou Cuba, font partie des 44 nouveaux élus mardi 9 mai au Conseil des Droits de l’Homme (CDH)

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Bhopal : une marche pour les droits

lundi 27 mars 2006par Philippe Ladame

Plus de 20 ans après la tragédie, des survivants doivent encore se battre.

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Le défi de l’eau

samedi 18 mars 2006par Philippe Ladame

Que tous accèdent à l’eau : l’objectif est partagé, mais les vues divergent sur la manière.

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Cigarettes and pubs

mardi 14 février 2006par Philippe Ladame

Les députés brittaniques doivent décider jusqu’à quel point interdire.

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Les USA contre le net

samedi 28 janvier 2006par Philippe Ladame

Les stratèges des Etats-Unis se préoccupent des technologies de l’information.

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Le compromis Sony entériné par un juge US

jeudi 12 janvier 2006par Philippe Ladame

Les mesures techniques adoptées par Sony pour certains CD avaient provoqué le dépôt de nombreuses plaintes.

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Hugh Thompson est mort

samedi 7 janvier 2006par Philippe Ladame

Agé de 62 ans, celui qui tenta d’arrêter le massacre de My Laï est mort des suites d’un cancer.

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Tsunami, après un an

dimanche 25 décembre 2005par Philippe Ladame

Le tsunami a révélé ou provoqué des faiblesses écologiques ... qu’il ne faudrait pas que l’aide aggrave.

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Alaska : un vote bloqué bloqué

jeudi 22 décembre 2005par Philippe Ladame

L’exploitation ou non du pétrole d’Alaska représente un important enjeu économique et écologique.

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L’envers du jeu

dimanche 11 décembre 2005par Philippe Ladame

Un marché est en train de naître où des joueurs en ligne, pressés ou paresseux, achètent des avatars préparés à la chaîne.

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Nouvelles d’Amérique

vendredi 2 décembre 2005par Philippe Ladame

L’actualité peint en trois touches une triste image des Etats-Unis.

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Prix Nobel de la Paix nucléaire

samedi 8 octobre 2005par Philippe Ladame

Les avis sont partagés sur l’attribution du prix Nobel de la Paix au directeur de l’AIEA.

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Elections au Japon

dimanche 11 septembre 2005par Philippe Ladame

103 millions d’électeurs japonais étaient appelés aux urnes ce week-end.

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Crise à l’AFL-CIO

samedi 30 juillet 2005par Philippe Ladame

La confédération syndicale des Etats-Unis connaît une nouvelle crise.

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